Le chapitre 3 me fait réagir. Je me dis : bien voyons, on
n’apprend jamais, nous! Il porte sur deux régions en particulier : l’île
de Pâques et la région de Sumer, dans le sud de l’Irak. Dans ces endroits, au
début, tout allait bien, il n’y avait pas de quoi s’inquiéter. Cependant, après
un moment, la vie a commencé à se détériorer, à cause de la destruction des forêts
et des nombreuses guerres entre les clans qui se disputaient les ressources
naturelles. J’ai été surprise d’apprendre qu’à Sumer, « en 5500 av. J.-C.,
nombre des plus anciens sites néolithiques avaient déjà été abandonnés. Comme
sur l’île de Pâques, les gens avaient pollué le nid, ou plutôt ils l’avaient
complètement dégarni. Mais contrairement aux Pascuans, ces gens-là avaient un
endroit où s’enfuir et repartir à zéro ».
Ce qui est important de réaliser dans notre cas, c’est que nous avons
seulement une planète et, à l’allure que nous sommes en train de reproduire les
actes du passé, bientôt elle n’existera plus. Après, je refuse de croire que
tout sera fini, mais nous ne pouvons pas repartir à zéro, c’est certain. Les
gens ont une mentalité plutôt étrange. Je ne comprends pas qu’ils peuvent
penser qu’en ne faisant rien, les choses vont changer. Cette attitude me
frustre. Mais, force est de constater que la plupart d’entre nous restent
assis, en train d’attendre qu’une solution se trouve toute seule.
Dans son livre, Ronald Wright écrit que « la catastrophe sur l’île
de Pâques, ce fut l’homme ». Puis, selon Hélène Tremblay, les hommes ont
besoin d’aide. Ils font la guerre comme s’il n’y avait pas de demain. En effet,
il serait grand temps d’agir, afin de bâtir un monde meilleur.
C'est vrai que c'est choquant de réaliser que la catastrophe sur l'île de Pâques a été l'homme, mais on comprend du même coup que la solution à cette époque, comme aussi pour nous aujourd'hui, ne peut être aussi que l'humain... Il reste à trouver une manière de croire en nous.
RépondreSupprimerLuc