Le 8 mai : jour 6
Question
Mais où s’en va l’éducation?
Il y a longtemps que je me questionne par rapport à l’éducation. Mais,
la présentation d’aujourd’hui m’a amenée sur une autre piste. Je me demande si l’éducation
s’en va dans la bonne direction, en faisant référence à la façon dont les
professeurs transmettent l’information.
J’ai bien aimé que M. Helfand nous fasse part de son expérience en
tant que professeur. Après avoir fait passer une évaluation à ses anciens élèves
pour connaître leur compréhension lors d’un cours magistral, il a réalisé que
des changements devaient être apportés à sa manière de présenter la matière,
puisque les résultats se sont avérés médiocres. En fait, il faut bien le dire, les
cours magistraux ne sont pas pour tout le monde et d’ailleurs, la meilleure
façon de retenir la matière est de se l’approprier (sans oublier l’importance
des professeurs, bien sûr). C’est pourquoi, dans ses classes, les élèves
avaient trois heures pour répondre à vingt-cinq questions, tout en trouvant
eux-mêmes l’information sur Internet, en groupe. Ils apprenaient plus de cette
façon et les résultats des évaluations étaient meilleurs.
Je crois que c’est un énorme progrès. Il est vrai qu’un cours magistral
pendant trois heures peut être long et ce n’est pas tout le monde qui a la
capacité de se concentrer si longtemps. Alors, tous
les professeurs devraient orienter leur enseignement pour favoriser les
apprentissages des étudiantes et étudiants. Étant donné que l’avenir est
maintenant entre leurs mains, les jeunes ont besoin d’une bonne éducation. Ainsi,
avec de nouvelles méthodes, peut-être que plusieurs personnes réussiraient
mieux et aimeraient davantage s’éduquer, et ce, pour les bonnes raisons, tout
en apprenant de façon intéressante.
Depuis un an, ma façon de voir l’éducation a changé. La cause? Mon
entrée à l’Université de Hearst. J’ai bien aimé faire ma première année ici,
justement parce que nous avons eu très peu de cours magistraux et que le
contenu était intéressant. Souvent, on nous a proposé des activités, par
exemple des apprentissages avec l’aide du manuel et d’Internet ou en groupe, des
projets sur Prezi, une présentation dans les écoles, la Journée du savoir, le jeu
SIMSOC et maintenant un cours en bloc sur le progrès avec l’aide d’un blogue. Bref,
je suis choyée de faire ma première année avec des professeurs consciencieux,
qui enseignent leur matière de façon intéressante et surtout significative.
Effectivement, étudier à l'Université de Hearst a plusieurs avantages. C'est beaucoup plus personnalisé et nous avons la chance de faire les choses différemment puisque nous sommes un petit groupe. Comme Pierre Ouellette l'a mentionné, notre institution peut se permettre de faire le genre de réforme prévue en 2014 simplement à cause de notre petite taille. Personnellement, je n'ai aucune envie d'aller étudier ailleurs. On se sent bien ici.
RépondreSupprimer