mardi 8 mai 2012


8 mai –Jour 6.
Une réflexion sur l’adaptation

Aujourd’hui, nous avons accueilli M. David Helfand via Skype. Il est astrophysicien et président de l’Université Quest. Il nous a parlé de nos débuts, pas en tant qu’Homo sapiens, mais en tant que « poussière d’étoiles », un terme que je trouve intéressant. Il nous a aussi fait part de son opinion en ce qui a trait à l’éducation ainsi qu’au futur. Certes, la présentation de M. Helfand était très pertinente et le sujet captivant, sauf que lorsqu’on me parle de protons, de neutrons et d’hydrogène, j’ai tendance à décrocher, parce que je ne suis pas connaissante dans ce domaine. Comme je l’ai mentionné dans mes autres réflexions, il est important d’en savoir sur toutes les matières afin de pouvoir porter un jugement… et s’adapter. Encore une fois, la présentation de M. Helfand me l’a prouvé.

J’aimerais aujourd’hui lancer une réflexion sur l’adaptation.

Ce matin, je suis sortie dehors en me disant « ce n’est pas chaud ». Pourtant, ce n’est rien comparativement à cet hiver, alors que j’allais marcher, sans penser qu’il ne faisait pas chaud. C’est fou comme notre corps s’adapte vite! Or, en gros, au sujet de l’adaptation, M. Helfand a dit : « Notre espèce va survivre, car nous sommes des êtres intelligents, et ce, grâce à notre cerveau. Nous pouvons nous adapter. Même un changement climatique radial ne fera pas disparaître l’humain. Ce ne sera pas joli, mais nous allons survivre. » Selon moi, cette affirmation est vrai, car à ce jour, c’est ce que nous avons fait. Guerres, tsunamis, changements climatiques et pauvreté n’ont pas réussi à nous faire disparaître. Les gens ont toujours su s’adapter malgré les obstacles, les difficultés. Cependant, je crois que ceux de notre génération sont peut-être trop habitués à leur confort, et qu’il serait temps de retourner à la mentalité de mes grands-parents, c’est-à-dire à l’autosuffisance. Par exemple, un gros jardin pourrait fournir des légumes, puis une ferme servirait à produire de la viande et du lait. Je pense qu’en retournant un peu au passé, il serait possible d’effectuer de gros changements dans notre environnement. Qui sait, peut-être que nous pourrions partir une nouvelle mode, qui serait en fait un retour en arrière. Qui a dit que le progrès consistait seulement à innover? 

1 commentaire:

  1. Hola
    Très intéressant ta réflexion sur l'adaptation. Oui, on est capable. Mais, il nous faut plus que survivre, il fau, un jour, apprendre de nos erreurs...

    Le concierge

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